SC Hazebrouck 1907 – Sporting Club Hazebrouckois

La municipalité hazebrouckoise est-elle hors-jeu ? Alors que la fédération française de football propose de subventionner des équipements dans le cadre de l’Euro 2016, la Ville n’a pas répondu à l’appel à projet. Au grand dam des clubs qui demandent depuis plusieurs années des terrains synthétiques.

1777987252_B976670457Z.1_20150930102033_000_GSC59K1Q5.2-0.jpgLors de l’AG du SCH, Jacques Claeys a lancé à l’intention de la municipalité de nombreux messages.

Les footballeurs de Saint-Omer ont le sourire. Ils pourront bientôt s’entraîner sur un terrain synthétique pour football à cinq (lire en page 18). Coût de l’opération : 160 000 € financés à 50 % par la Fédération française de football (FFF). Ce qu’on appelle une bonne affaire.
Le club et la ville de Saint-Omer ont profité de l’appel à projet « Horizon bleu 2016 » lancé par la Fédération française de football : 37 millions d’euros vont être utilisés pour aider les clubs amateurs à se développer.
Mais à Hazebrouck, on n’a pas (encore ?) répondu à l’appel. Pourtant, le Sporting club d’Hazebrouck (SCH) et l’Association sportive des cheminots d’Hazebrouck (ASCH) aimeraient disposer de nouveaux équipements. Jacques Claeys, président du club, souhaite « aménager le terrain en schiste en terrain synthétique ». Myckael Denier, président de l’ASCH, espère obtenir un jour « un nouveau terrain synthétique ».
L’appel à projet proposé par la FFF propose une aide financière allant jusqu’à 100000 € pour la « création de terrains de grands jeux en gazon naturel ou synthétique ».
Il n’est pas trop tard pour candidater
Jacques Claeys ne cache pas qu’il aurait aimé monter un dossier avec Fabrice Perlein, adjoint chargé des sports. Mais ce dernier, que nous n’avons pas réussi à joindre hier, n’aurait pas donné suite. Pour le président, la ville gâche une occasion en or. « On aurait pu bénéficier d’une subvention, déplore-t-il. On a fait parvenir tous les documents. Mais cela n’a débouché sur rien. ».
Même son de cloche du côté des Cheminots qui ont aussi communiqué à la ville cette opportunité.
Les clubs doivent se contenter d’attendre : répondre à l’appel de la FFF sans la ville est une mission presque impossible. L’Union sportive Saint-Omer (USSO) explique qu’elle n’aurait pas pu monter le dossier sans la municipalité. « On a besoin de la ville, confirme Jacques Claeys, du SCH. Notamment car le terrain appartient à la ville ».
La situation peut-elle évoluer ? Tant que le coup d’envoi de l’Euro n’est pas donné, il n’est pas trop tard pour candidater.

La Voix du Nord