SC Hazebrouck 1907 – Sporting Club Hazebrouckois

Choc des extrêmes, samedi soir, à Damette. Le dernier de la classe, Hazebrouck, recevait le bon élève (pour l’instant !) de la saison 2012-2013, Le Touquet.

A l’image de Romain Bacquaert (en noir), les Hazebrouckois n’ont pas réussi à franchir l’obstacle touquettois.

Une domination touquettoise pas si visible que cela sur le terrain, mais on dit que les « grandes » équipes ont toujours de la chance. Et Le Touquet en a eu deux fois, trois si on compte le penalty raté de Franchois (0-2).
C »est une défaite qui fait mal, qui stoppe la série de trois matches sans défaite du Sporting. Une défaite au goût très amère pour le technicien, Fred Persoon : « on ne mérite pas ça… » A la fin de la partie, il n’en revenait toujours pas.
Le Touquet était pour lui tout à fait prenable, du moins sur ce match-là. « On ne mérite pas notre place », surenchérit-il.
Mais ce qu’il avait du mal à digérer, c’est la façon d’avoir perdu, et d’avoir encaissé ces deux buts… « Je ne suis pas déçu du comportement de mes joueurs, loin de là ! Dans l’état d’esprit et dans l’organisation, les joueurs y étaient. Mais on paie cash les erreurs individuelles, comme d’habitude… » C’est-à-dire : une mauvaise appréciation dans les airs du portier Bollengier (58e) et une absence défensive sur un centre au second poteau un quart d’heure plus tard (73e). Deux erreurs « flagrantes » selon Fred Persoon, qui n’incrimine personne. « On a besoin de tout le monde et c’est trop facile de tirer sur l’ambulance. Mais il va falloir arrêter ces erreurs qui nous mettent toujours dedans », lâche-t-il.

Coup d’arrêt
Le staff hazebrouckois était certes déçu, mais certainement pas abattu. « Je suis plus satisfait de ce que je vois là qu’il y a cinq mois en arrière, comme le match de Béthune par exemple. C’est le jour et la nuit ! », estime Fred Persoon, qui croit encore aux chances de son équipe même si Armentières a gagné face au Portel, 1-0.
Cette défaite de samedi, qui met un terme à une bonne dynamique du Sporting, pourrait être préjudiciable quant au moral des troupes ? « Non. Je suis payé pour ça, je ne vais pas lâcher même si c’est difficile. Il y a des motifs de satisfaction, ça devrait sourire de nouveau à un moment. Quand on voit ce qu’on fait… Il y a des équipes nettement moins bonnes que nous ! », répond-il. Il ajoute : « on ne va pas s’apitoyer sur son sort, on ne va pas pleurer ! Il suffit de gommer les erreurs individuelles, et on pourra prétendre à autre chose… »

Thomas Pruvost

L’Indicateur

Saint-Amand – HAZEBROUCK, dimanche 15 heures.