SC Hazebrouck 1907 – Sporting Club Hazebrouckois

« Jamais deux sans trois… » Tout le monde connaît l’adage. On l’avait même évoqué avec le coach du SC Hazebrouck, Fred Persoon, qui voulait malgré tout se montrer prudent.

BerthelootLes Hazebrouckois ont maîtrisé la rencontre de la tête et des épaules. Feront-ils de même à Lesquin?

Cependant, il s’avère que son équipe l’a emporté assez largement face à Etaples (4-1). Conséquence : une troisième victoire d’affilée. Pour le plus grand plaisir de tous, joueurs et spectateurs.
Une troisième victoire en suivant, c’est quand même agréable ! » Serge, un Hazebrouckois fidèle du Sporting depuis l’épopée de la D2 (c’est dire !), ne manque que très rarement une sortie de « son » club. Et samedi soir, il était dans les tribunes comme tous les week-end. Il a ainsi vu le quatrième succès hazebroukois cette saison, et cette fois-ci, avec la manière. « Il y avait de la hargne, les joueurs se sont battus. Et j’ai trouvé la défense vraiment pas mal ! » Même si trois des quatre buts ont été inscrits par des attaquants. « A la fin du match, j’étais content car j’ai vu quelque chose de bien. Cela faisait un petit moment que l’on ne voyait plus trop du beau foot à Hazebrouck… », rapporte-t-il, un peu dépité. Mais la bonne série en cours du Sporting et la remontée prodigieuse au classement (7e ) ont de quoi donner du baume au coeur. Et l’envie de revivre une telle issue à chaque match, ou presque. « Quand on voit ça, on a envie de le revoir le plus possible ! Et ne pas attendre seulement la fin du championnat… ».
L’entraîneur du Sporting, Fred Persoon, se dit « super content, super fier » de cette « belle victoire ». Forcément. Non seulement parce qu’en face, « il y avait une bonne équipe » mais aussi parce que ses attaquants ont marqué trois des quatre buts. « Là, le spécifique attaquants du mardi a payé ! », se réjouit-il. « On voulait aussi marquer pour nos supporters », assure-t-il, comme pour Serge. Fred Persoon précise également : « Je peux te dire qu’on la savoure celle-là ! ». Il le faut, mais avec modération.

Retrouvez la suite de l’article sur le site de L’Indicateur en cliquant ici.