SC Hazebrouck 1907 – Sporting Club Hazebrouckois

Depuis le 8 mai et sa défaite contre Armentières, le Sporting-club d’Hazebrouck (SCH) est officiellement relégué en DHR. Après ce terrible verdict, Jacques Claeys, le président, s’est penché sur l’avenir du SCH.

Retrouver l’état d’esprit qui faisait la force du club pour envisager l’avenir du club avec sérénité, tel est le « credo » du Président, Jacques Claeys.

Jacques Claeys, comment vivez-vous la situation ?
« On ne peut pas avoir été dans les derniers du classement de DH pendant toute une saison et dire que tout va bien. Je suis malheureux de ce qu’il se passe dans le club. Bien sûr qu’au fil des matches, il restait un mince espoir et je n’ai rien à reprocher aux acteurs concernés. Ils avaient tous envie de bien faire, mais le départ catastrophique les a inhibés. »
Comment le Sporting en est-il arrivé là ?
« Nous avons été très meurtris en 2011 par cette descente injuste de CFA 2. Aujourd’hui, elle n’a toujours pas été digérée par certains acteurs de l’époque. Ensuite, déjà l’an dernier, hormis la deuxième partie de saison, nous avions éprouvé de grosses difficultés. Et cette année, on ne peut pas dire que notre début de saison a été très bénéfique, c’est le moins que l’on puisse dire. »
Quelles sont les conséquences d’une deuxième descente en trois ans ?
« Déjà, dans les jours et semaines à venir, on va mettre en place et annoncer un certain nombre de choses, notamment au niveau de la politique du club. On va tout faire pour conserver nos joueurs, repartir avec d’autres hommes, d’autres données, d’autres réflexions, donner leur chance à nos jeunes pour retrouver nos valeurs. »
Votre coach, Frédéric Persoon, en fera-t-il partie ?
« Lorsqu’un club descend, l’entraîneur n’est sûrement pas le seul responsable, Frédéric Persoon, avec l’expérience qu’il avait, a fait avec les joueurs le travail qu’il fallait. J’ai l’assurance qu’il va se battre jusqu’à la fin de la saison et on est déjà en train de préparer ensemble la prochaine. »
Cette descente est-elle une catastrophe ?
« Quand même pas, disons que la situation est préoccupante, mais sûrement pas catastrophique. Ce qui est sûr, en revanche, c’est qu’il faut se servir des erreurs que nous avons commises pour mieux rebondir. »
Qu’est ce qui va changer fondamentalement alors dès la prochaine saison ?
« Nous allons remettre en place une vraie politique de jeunes et l’on s’y emploie d’ores et déjà. On va se remettre sérieusement en question pour que nos jeunes soient une force pour les défis futurs, c’est un filon que l’on doit exploiter. Nous devons retrouver l’état d’esprit du Sporting qui faisait par le passé notre force. »
Personnellement, pouvez-vous affirmer que vous n’allez pas lâcher les rênes après cet échec sportif ?
« Je suis au club depuis 1981 et je fais appel à candidatures pour transmettre le flambeau. Pour le bien du Sporting, je suis prêt à laisser mon poste car je rappelle que je suis garant du club, celui-ci ne m’appartient pas. Si ce n’est pas le cas, je serais néanmoins là pour continuer à faire vivre le SCH. »

PATRICK PATOU (CLP)

La Voix du Nord